Filed under: Bourgogne 2016, Millésime 2016 en Bourgogne, Vins de Bourgogne | Étiquettes: 2016 en Bourgogne, Bourgogne, Bourgogne 2016, millésime 2016, vins de bourgogne
Millésime 2016 en Bourgogne : Belle surprise, presque inespéré !
Les évènements climatiques du printemps ont amputé la récolte, qui sera sans doute l’une des plus faibles de ces 20 dernières années (1,25 million d’hectolitres contre 1,518 hl en 2015).
La météo 2016 en bref :
La météo du printemps n’a heureusement pas empêché d’élaborer des vins à la hauteur des attentes des amoureux de la Bourgogne. En effet, après un printemps particulièrement humide et froid, soleil et chaleur se sont imposés aux premiers jours de l’été. Ce changement soudain a permis aux vignes de reprendre des forces. Les parcelles ont rattrapé le retard pris au début du cycle végétatif et offrent, au final, un millésime de qualité !
Les raisins récoltés sont parfaitement sains, mûrs avec des jolis taux d’anthocyanes.
En résumé, les premières dégustations en amont de la dernière 156e vente des Hospices de Beaune ont confirmé la tendance d’un millésime très qualitatif, hélas sans quantité !
Bref Rappel : Bourgogne viticole en quelques chiffres clé
30 000 ha de vignes
Bourgogne = 100 appellations soit :
33 Grands Crus
44 Villages et 1er Crus
23 Régionales
Sans oublier dans cette hiérarchie les 1247 Climats inscrits en juillet 2015 par le Comité du patrimoine mondial sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Chacun de ces Climats sont accolés les un aux autres, chacun possède son histoire, son goût, sa place dans la hiérarchie des vins, tels que les a lentement construits le génie humain allié à un milieu naturel exceptionnel de la Bourgogne.
4 niveaux d’appellations soit :
1 % GC
10 % 1er Crus
38 % Villages
51 % Régionales
Cépages :
49 % Chardonnay
35 % Pinot Noir
16 % Autres (Aligoté, Gamay, Sauvignon)
Production
70 % Vins blancs (dont les Crémants)
30 % Vins rouges
Maisons :
17 Caves Coopératives
300 Maisons de Négoce
3850 Domaines viticoles
Adresses utiles :
http://www.bourgogne-wines.com
Filed under: 13ème Grands Jours de Bourgogne 2016, Bourgogne, Les Grands Jours de Bourgogne, Vins de Bourgogne | Étiquettes: 13ème Grands Jours de Bourgogne 2016, Bourgogne, Grands Jours de Bourgogne 2016, Vin, vins de bourgogne
La 13ème édition des Grands Jours de Bourgogne 2016 a rencontré un vif succès et réunit près de 2500 professionnels de 56 pays !
La manifestation se déroulait dans une atmosphère tout à fait particulière, tout le monde viticole affichait sa joie pour la toute récente inscription des Climats bourguignons sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO…
Après 8 années d’efforts et d’espoir, le rêve des Bourguignons est devenu une réalité !
La consécration est tombée le 4 juillet 2015, le Comité du patrimoine mondial a décidé d’inscrire les Climats du vignoble de Bourgogne sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO
Ce bien culturel a ainsi démontré qu’il possède une Valeur Universelle Exceptionnelle, un trésor désormais mondialement reconnu : ses 1247 Climats, parcelles de vignes, aux noms évocateurs tels Montrachet, Romanée-Conti, Clos de Vougeot, Corton, Musigny, Chambertin… qui expriment la diversité culturelle de la Bourgogne viticole.
Les 1247 Climats sont accolés les uns aux autres, chacun possède son histoire, son goût, sa place dans la hiérarchie des vins, tels que les a lentement construits le génie humain allié à un milieu naturel exceptionnel.
« Cette inscription est aussi la reconnaissance du travail de toutes les générations d’hommes et de femmes, vignerons, moines cisterciens, ducs de Bourgogne, qui, siècle après siècle, ont patiemment construit le vignoble de la Bourgogne, recherchant l’excellence avec détermination.
L’appartenance des Climats du vignoble de Bourgogne au Patrimoine de l’humanité est notre fierté. Désormais, c’est aussi notre devoir vis-à-vis de la communauté des nations. ».
Aubert de VILLAINE (Président de l’Association des Climats du vignoble de Bourgogne)
Les Grands Jours de Bourgogne en quelques chiffres
La manifestation se déroule tous les 2 ans depuis 1992.
Les Grands Jours de Bourgogne réunissent tous les professionnels du vin, prescripteurs et journalistes au cœur du vignoble bourguignon : de Chablis à la Côte Chalonnaise en passant par la Côte de Beaune et la Côte de Nuits, ainsi que le Mâconnais qui se déguste à Beaune, en tout 11 sites de dégustation.
Devenu incontournable, ce rendez-vous offre la possibilité de rencontrer plus de 1000 vignerons et de découvrir près de 10 000 vins sur 5 jours de dégustations.
Edition 2016 a accueilli près de 2500 visiteurs de 56 pays !
Les nouveaux visiteurs représentaient 35 %, ce qui a confirmé l’intérêt croissant pour les vins de Bourgogne qui sont exportés aujourd’hui dans 180 pays.
Une belle édition qui a marqué, avec le Millésime 2014 (mis à la dégustation) le retour de volumes de vins de Bourgogne dans la norme (1,58 millions d’hl, soit l’équivalent de 210 millions de bouteilles).
2014 confirme les premiers pronostics : c’est un très beau millésime, les volumes sont là aussi, même s’ils ne combleront pas totalement le manque de stock.
Après une nouvelle année de la météo surprenante, septembre, fidèle à sa réputation, a pleinement joué son rôle. Les raisins récoltés ont donné naissance à des vins joliment équilibrés, avec des couleurs intenses.
Près de 1,58 million d’hectolitre récoltés confirme la bonne récolte, malgré des disparités suivant les secteurs, notamment en raison des épisodes de grêle ayant impacté, parfois fortement, certaines parcelles autour de Lugny (Mâconnais) et en Côte de Beaune.
Un mot du 2015
Parfaits ! En 2015, les raisins étaient juste parfaits. Etat sanitaire irréprochable et maturité optimale, voilà le duo gagnant de cette année. Les équilibres des vins portent une fantastique richesse aromatique de ce millésime. La bonne humeur, déjà perceptible lors des vendanges, s’est transformée en réel bonheur au fil des vinifications et des premières dégustations. La grande homogénéité qualitative et la concentration exceptionnelle, observées du nord au sud, présagent à un très Grand Millésime.
Grand Zoom
30 000 ha de vignes
Bourgogne = 100 appellations soit :
33 Grands Crus
44 Villages et 1er Crus
23 Régionales
4 niveaux d’appellations soit :
1 % GC
10 % 1er Crus
38 % Villages
51 % Régionales
Cépages :
49 % Chardonnay
35 % Pinot Noir
16 % Autres (Aligoté, Gamay, Sauvignon)
Production
70 % Vins blancs (dont les Crémants)
30 % Vins rouges
Maisons :
17 Caves Coopératives
300 Maisons de Négoce
3850 Domaines viticoles
PORTFOLIO
Les adresses utiles :
http://www.grands-jours-bourgogne.fr
http://www.tonneliersdefrance.fr
Filed under: Bourgogne, la DRC, la DRC 2013, la Romanée Conti, la Romanée Conti 2013, Vins de Bourgogne, Vosne Romanée | Étiquettes: Aubert de Villaine, Bertrand de Villaine, la DRC, la DRC 2013, la Romanée Conti, la Romanée Conti 2013, Vosne Romanée
C’était une très belle journée de mai, avec un beau soleil et un ciel bleu azur, que demander de plus ? C’est le Jour-J pour mon RDV au Domaine de la Romanée Conti. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que je me rends au domaine, mais à chaque fois le sentiment reste le même, je me sens comme une débutante, émue… C’est presque un pèlerinage qui me conduit en silence dans ce lieu qui peut paraître tout à fait ordinaire, mais qui est tout simplement extraordinaire…!
Quand on franchi la porte du domaine, en pénétrant dans la cours, on commence à se sentir diffèrent, complètement habité par ce lieu monastique.
La cave (une des caves du domaine) se trouve dans cet ancien vendangeoir des Moines de Saint-Vivant de Vergy. C’est ici que les moines avaient leur cuverie et leurs caves. Le bâtiment et les caves ont été rénovés et mis en service en 2010, et aujourd’hui ces caves abritent pour élevage les millésimes impairs de tous les vins du domaine, dont 2013, celui que je m’apprête à goûter tout à l’heure.
J’essaie tout doucement d’apprivoiser ce lieu, car c’est la première fois que j’allais pénétrer dans cette cave de moines de Saint-Vivant.
Dans le vestibule du bâtiment principal où se trouvait la cuverie au temps des Moines, aujourd’hui transformé en bureaux, je croise Bernard Noblet, maître de chai. C’est avec lui que je faisais des dégustations auparavant. Je comprends qu’il a beaucoup de travail à la cave aujourd’hui : ce sont les soutirages sur le Corton.
Nous allons poursuivre la visite et la dégustation avec Bertrand de Villaine, le neveu de Mr Aubert de Villaine.
Il nous met toute suite à l’aise en racontant tout d’abord l’histoire des Moines de Saint-Vivant qui étaient bien à l’origine des vignobles de la Romanée Conti et de la Romanée Saint-Vivant, considérés à juste titre comme les plus grandes vins au monde !
L’Abbaye de Saint Vivant fondée au IXème siècle, devenu Prieuré clusien au XIIème, maintient le souvenir d’une communauté monastique établie à Vergy, il y a plus d’un millénaire. En 1131 ils défrichent « la terre inculte de Flagey et de Vosne », donation du duc de Bourgogne, créant ainsi des terroirs, complétés par quelques rachats de vignes limitrophes (au XIIIème) qui vont devenir la Romanée Conti et la Romanée Saint-Vivant…
On franchit à présent la porte de la cave et on pénètre dans le royaume de Saint-Vivent. Dans le calme absolu, la sérénité et une atmosphère monastique, reposent les barriques (pièces) sagement alignées de tous les vins du domaine sur le millésime 2013.

Dans cette partie plus récente de la cave Bertrand de Villaine expliques les aléas climatique de 2013 avant de passer à la pratique, la dégustation…
Bertrand nous explique le millésime avec tous ses aléas climatiques, floraison tardive, coulure, millerandage, printemps catastrophique, climat humide, les pluies qui arrêtent et retardent les vendanges, bref rien ne réjouissant…! A l’arrivée, miracle… Si ce n’est pour les quantités (rendement très faible de 18 hl/ha en moyenne, pour un millésime normal il est de 25 hl/ha), les vins se goûtent parfaitement, rien d’anormal, tout y est, la structure, les fruits, les tannins très nobles, pas de sècheresse, une belle finesse et la fraîcheur. Comme le souligne Bertrand, la nature est vraiment formidable, intelligente. La vigne s’auto protège, elle se régule naturellement à condition de bien la travailler, être vigilant et surtout savoir l’écouter…
Pour la futaille, c’est toujours François Frères à 90%, et bien sûr, toujours la rafle, vendange entière à 70-80% sur 2013.
Le temps de la dégustation est arrivé, le silence apparait de nouveau, les papilles se préparent à cet exercice sans pareil…
Bertrand avec sa pipete prélève de barrique en barrique un peu de ce breuvage divin et le met tout doucement dans nos verres… Chacun à sa façon essaie d’apprivoiser ce moment exceptionnel !
Echézeaux (4,6737 ha)
Attaque nette, puissant, note de cerises noires, jolie concentration, tanins serrés, pas d’agressivité, finale fraiche, réglissée.
Grands Echézeaux (3,5263 ha)
Toucher soyeux, petits fruits rouges croquants, framboise, belle profondeur, tanins très fins, élégant, belle acidité en finale.
Romanée Saint-Vivant (5,2858 ha)
Toucher fin, note florale très prononcée, petits fruits rouges acidulés, excellente matière, précis, droit, tanins poudreux, grande élégance et fraicheur en finale.
C’est le vin préféré de Bertrand de Villaine, paraît-il. Certes, je peux comprendre, il a une dimension tout à fait différente dans cette partie de la cave qui ressemble étrangement à une petite chapelle secrète de Moines…
Richebourg (3,511 ha)
Attaque fraiche, note florale, rose séchée, cerise noire, petite note vanillé (prise de bois peut-être un peu plus importante), structure tannique fine, finale fraiche légèrement mentholée.
La Tâche (Monopole de 6,062 ha)
Toucher frais, petite réduction qui s’en va rapidement, note florale, petits fruits rouges, fraise de bois, framboise, tanins nobles, finale toute en longueur, très fraiche.
La Romanée Conti (Monopole de 1,814 ha)
Toucher très fin, vin presque aérien, note florale avec quelques pétales de rose, petits fruits noirs légèrement acidulés, framboise, tanins poudreux, soyeux, vin d’une grande élégance et modestie, avec une finale fraiche, délicate et très longue, pureté exceptionnelle d’un pinot noir bourguignon.
Je prends de plus en plus de conscience que c’est un vin de méditation, qui a besoin être apprivoisé toute en douceur.
Je ne cache pas que, quand je le mets en bouche, c’est une vibration qui passe, qui immobilise l’instant présent, c’est une émotion unique et sans pareil, qui me laisse sans voix…
Après cette expérience gustative, changement de décor. En traversant le village de Vosne, me voilà dans la cave principale, là où se trouve le chai, là où l’on stocke les précieux flacons et là où sont élevés les millésimes pairs.
Heureusement, la dégustation n’est pas encore finie. Bertrand de Villaine apporte sous les bras un flacon couvert d’une couche de poussière. Elle sort directement de la cave, c’est la fameuse bouteille mystère, c’est un blanc.
On essaye de trouver le cru, le millésime, peut-être un Montrachet ? Le Domaine possède une toute petite parcelle de 0,6759 ha, peut être autre chose…?
En réalité, c’est un Bâtard Montrachet 2007 (!), millésime de préciosité, qui a donné d’excellents résultats, explique Bertrand de Villaine.
C’est un vin qui n’est pas du tout commercialisé. Le domaine possède juste 17 ares d’une très vieille vigne de 85 ans qui produit une à deux pièces selon les années.
Ce n’est même pas qualifiable avec des mots d’avoir la possibilité de goûter cette petite merveille !
Attaque fraiche, droit, belle note grillé, noisette, petits bonbons acidulés, ananas rôti, excellent persistance, fraîcheur et grande finesse, longueur sans fin.
Encore un grand moment de dégustation…!
Je ne peux pas fermer ce chapitre sans faire un grand zoom sur la Romanée Conti :
Au cœur de la Côte de Nuits en plein milieu des climats de Vosne-Romanée, la Romanée Conti est celui dont la réputation est à son juste titre la plus éclatante. Cette minuscule parcelle de vignes de 1,814 ha est une véritable Reine parmi d’autres grands crus qui l’entourent. Sa position toujours considérée comme la plus avantageuse, ni trop haute, ni trop basse (à 260 m d’altitude) parfaitement au milieu pour que le fruit obtienne la plus parfaite maturité. Plus élevée à l’occident, exposée vers le soleil levant, elle capte les premiers rayons du soleil matinal, qui lui procure la plus douce chaleur du jour. Par sa petite taille, ainsi que sa position géographique on aurait pu considérer, que son sol est très homogène. A vrai dire, il est très nuancé entre le haut et le bas de la parcelle. Le sol du bas a une profondeur qui varie entre 30 et 50 cm et repose sur du calcaire à entroques. Le sol du haut est plus profond et repose sur une couche de marne jaune avant d’atteindre le calcaire à entroques. La pierrosité est beaucoup plus importante en haut de la parcelle qu’en bas. Ceci est variable en surface mais surtout en profondeur. En revanche la texture du sol entre le haut et le bas varie très peu, avec 40% d’argiles, 35% de limon et 25% de sable. Le Pinot Noir de type fin et très fin s’y plaît beaucoup et toute cette alchimie fonctionne à merveille pour donner le meilleur d’elle-même.
En conclusion, j’évoquerai cette phrase de Mr Auber de Villaine, qui en quelques mots définit parfaitement la philosophie du domaine :
« Nous sommes les gardiens d’une certaine philosophie du vin et surtout nous sommes soucieux de la perfection des détails », « nous n’avons pas droit à l’erreur… »
Et maintenant, il est temps d’aller dans les vignes…
Filed under: Les Grands Jours de Bourgogne 2014, Vins de Bourgogne | Étiquettes: Côte Chalonnaise, Côte de Beaune, Côte de Nuits, Chablis, Champy, Diva, GJB 2014, Grand Auxerrois, Les Grands Jours de Bourgogne 2014, Mâconnais, vins de bourgogne
Les Grands Jours de Bourgogne c’est une manifestation qui se déroule tous les deux ans depuis 1992. Ce formidable salon à ciel ouvert permet aux professionnels du monde entier de rencontrer au coeur même du vignoble les producteurs de Bourgogne. Durant une semaine très intense, des dégustations s’enchaîne dans les villages, dans les domaines ou bien dans les maisons de négoce : de Chablis à la Côte de Beaune en passant par la Côte de Nuits, le Mâconnais et la Côte Chalonnaise.
Cette dernière 12ème édition a ressemblé 2400 visiteurs professionnels (2200 en 2012), en revanche la hausse de fréquentations par manifestation était en moyenne de 28%. Certes, j’ai pu constater ça très facilement dans les divers lieux de dégustations. Les salles très souvent étaient combles.
Les GJB c’est 10 000 vins à découvrir, 1000 vignerons à rencontrer !
GJB 2014 en quelques chiffres clef :
Visiteurs de 51 pays, parmi eux :
France 40%
Italie 7,9%
Belgique 7,3%
USA 5,6%
Allemagne 4,4%
Japon 3,5%
Grande-Bretagne 3,4%
République Tchèque 3,1%
Chine 2,8
Catégories de métier le plus représentées :
Les importateurs 26%
Les cavistes/magasins spécialisés 24%
Les restaurateurs et sommeliers 22%
Rappel : la Bourgogne viticole en quelques chiffre :
28 748 ha (3% du vignoble français)
Appellations Régionales – 49%
Appellations Villages et 1ers Crus – 50%
Grands Crus – 1%
100 Appellations dont 33 Grands Crus, 44 Villages et 1ers Crus, 23 Régionales
3949 Domaines viticoles
300 Maisons de Négoce
17 Caves Coopératives
Ventes : Export – 52% France – 48%
Production :
Vins blancs – 62%
Vins rouges – 30%
Crémants – 8%
Souvenirs, souvenirs… Grands Jours de Bourgogne « on » et « off » en images… comme si vous y étiez…

repas vignerons chez Diva avec Christophe Roumier, Dominique Lafon, Pascal Lachaux et bien d’autres…
et maintenant une ballade dans les vignes s’impose… dans les vignes de la Romanée Conti le labour et la taille sont fini, on attache maintenant les baguettes…
C’est aussi le temps de la mise, on a tout juste commencé la mis du 2012. Il paraît qu’il est « drôlement bon, delicieux, plein de fruit et très gourmand… », je suis parfaitement d’accord et très émue d’entendre ces quelques mots, car j’ai eu cette grande chance de goûter toute la collection sur fûts il y a quelques mois…
Filed under: Grands Jours de Bourgogne 2014, la Romanée Conti, Vins de Bourgogne, Vosne Romanée | Étiquettes: Grands Jours de Bourgogne 2014, la Romanée Conti, vins de bourgogne, Vosne Romanée
La dernière édition de Grands Jours de Bourgogne 2014 c’étaient une occasion en or pour me rendre, comme à l’accoutumé, sur la parcelle de la Romanée Conti. Depuis des nombreuses années, c’est presque mon pèlerinage annuel afin d’observer le développement et éventuel changement dans ce minuscule vignoble de 1,80 ha qui est certainement différent des autres… nul saura jamais pourquoi…?
Pour changer un peu l’atmosphère après cette folle semaine de dégustation primeurs 2013 à Bordeaux, arrêtons nous tranquillement en Bourgogne, dans la parcelle de la Romanée Conti…
La vigne est très belle, la taille est faite, labour est fait et maintenant c’est le moment d’attacher les baguettes… Oh comment c’est reposant, on entende juste le sifflement du vent…
et si vous avez encore quelques minutes on continue cette ballade, le petit vent est toujours là… c’est l’une de plus belles perspectives de paysage viticole bourguignon…
Filed under: Bourgogne 2012, Domaine des Hospices de Beaune, Vins de Bourgogne | Étiquettes: 152ème Vente des Hospices de Beaune, Domaine des Hospices de Beaune, millésime 2012, Roland Masse, vins de bourgogne
Pendant la conference de presse pour la 152ème Vente des Vins des Hospices de Beaune qui va se dérouler le dimanche 18 novembre prochain, Roland Masse a présenté en détails le millésime 2012 en Bourgogne.
Le millésime perturbé au printemps par une météo très agitée : gel, coulure, millerandage, pression des maladies, grêle et grillure… La récolte au Domaine Viticole des Hospices a débuté le 19 septembre après un mois sec et chaud. Récolte de petites grappes saines, riches en sucre, concentrées en saveur, d’une grande fraîcheur, d’une belle pureté gustative. Vu tous les aléas climatique c’est une « divine surprise »…
Filed under: Bourgogne, Vin, Vins de Bourgogne | Étiquettes: Bourgogne, Maison Aegerter, Nuits-Saint-Georges, Vin
La Maison Jean-Luc & Paul Aegerter installée à Nuits-Saint-Georges depuis 1988 va bientôt souffler ses 25 bougies. Jean-Luc a prouvé qu’on peut devenir vigneron, qui plus est en Bourgogne, sans être issu d’une famille de vignerons et sans aucun héritage viticole. Nul ne pouvait imaginer qu’un jour Jean-Luc, ce jeune homme diplômé d’une Grande Ecole, qui a exercé dans de nombreuses sociétés à des postes parmi les plus importants, comme par exemple chez Roederer en tant que DG adjoint, voudrait un jour tout lâcher pour trouver en Bourgogne sa terre de prédilection et d’accueil. Son aventure a justement commence en 1988 par l’achat de quelques belles parcelles de pinot noirs à Nuits-Saint-Georges avec la création d’une maison de production et de négoce familiale à Nuit.
Aujourd’hui après presque un quart de siècle d’expérience il vinifie sur 50 ha une quarantaine de crus, y compris quelques grands crus très prestigieux, et exporte dans 14 pays. Il a prouvé que le goût du risque d’un jeune homme de l’époque valait bien la peine. Quand on le regarde et l’écoute attentivement, on sent que cette terre bourguignonne lui a donné ce qu’il attendait véritablement d’elle. Il n’a donc aujourd’hui plus le droit de la décevoir. On voit et on comprend bien sa démarche pour chaque crus qu’il élabore : une qualité irréprochable et l’expression du terroir sont les leitmotiv quotidien de la maison.
Dans cette aventure, Paul rejoint son Père en 2001, jeune homme plein d’idées novatrices, il donne un nouveau souffle à cette Maison familiale déjà bien installée. Jean-Luc reste toujours le gardien de la tradition bourguignonne, en revanche Paul et son épouse Sophie imaginent une nouvelle approche, une nouvelle identité des vins de bourgogne pour de nouveaux consommateurs, jeunes et modernes comme eux. La jeune génération zappe, elle n’a ni d’attaches, ni d’à priori, il faut donc trouver les bons moyens pour les attirer vers les vins de bourgogne sans bien évidemment toucher à leurs qualités.
La Maison Agerter a bien su trouver le filon avec plusieurs gammes, chacune correspondant à une cible et un circuit bien défini.
On commence par les grands classiques comme Chablis, en passant par Chambolle, Meursault, Nuit-Saint-George et Chassagne. Chaque cru reflète son terroir et son authenticité, pour un amateur c’est une valeur sûr. La maison a aussi cette chance de vinifier quelques grandes crus exceptionnels et pas les moindres comme : Corton Charlemagne, Bonnes-Mares, Batard-Montrachet, Grand Echezeaux, Clos Vougeot sans oublier quelques flacons de Montrachet…
En revanche, pour la jeune génération, celle qui débute, qui fait ses premiers pas dans la dégustation et la découverte des vins de Bourgogne, Paul a imaginé la gamme Les Chromatique. Une approche moderne et ludique avec des codes couleurs pour chaque type de vins : Bourgogne Chardonnay, Macôn Fussé, Bourgogne Pinot Noir ou Aligoté. Les vins sont reconnaissables facilement avec ces étiquettes flashy, chaque couleur évoquant une caractéristique aromatique pour chaque cépage. Cette gamme se consomme rapidement dans sa jeunesse sur les fruits, des vins « faciles » pour chaque circonstance.
Aujourd’hui la Maison Aegerter a ainsi trouvé le bon chemin à suivre, celui de la modernité, de l’innovation, sans oublier les valeurs sûres qu’évoquent le vins de bourgogne,et surtout aller toujours plus loin dans la qualité de ses vins car c’est une valeur qui ne se négocie pas.
Maison Jean-Luc & Paul Aegerter 49, rue Henri-Challand 21700 Nuits-Saint-Georges tél. 03 80 61 02 88 www.aegerter.fr
Boutique Cave 21, rue Carnot 21200 Beaune tel. 03 80 22 62 72